Il s’agit de faits vieux de plus de cent ans, et qu’il convient de relativiser, dans la mesure où à cette époque, quelle que soit la nationalité ou l’ethnie, il faisait mauvais être ouvrier. Concernant ce qu’a fait la France en Nelle Calédonie, il est faux de dire que les canaques ont été forcés de travailler ; il leur a été possible de conserver le statut de droit particulier, et de conserver leurs structures tribales et traditionnelles ; c’est un privilège. Et pour les ménager, on a fait venir des indonésiens et des vietnamiens, pour travailler essentiellement dans les mines. Eux, par contre, ont souffert, mais ça n’intéresse personne, ils ne sont pas noirs ; les canaque, eux, n’ont pas souffert !
Il ne faut pas oublier les déportés qui ont participé à la construction des infrastructures... inutile de dire qu’ils ont également souffert... pas les canaques, qui étaient employés quasiment exclusivement à retrouver les fuyards.
Il faut donc cesser de dire n’importe quoi, notamment qu’ils ont fait l’objet d’une quelconque traite. Quant au déplacement des travailleurs, il a existé de tous temps, et il n’y a rien de choquant en cela : demandez-vous pourquoi il y a tant de noms polonais dans le Nord de la France, de noms italiens dans le sud, des noms corses au Vénézuela...
Concernant les razzias, je crois que l’auteur de l’article confond avec la manière dont les africains des cotes enlevaient ceux de l’intérieur pour les vendre aux négriers. Mais ça, on ne le voit ni ne le lit nulle part ; il n’est pas correct pour les bons penseurs et redresseurs de torts, d’impliquer de quelque manière que ce soit, les noirs dans la traite, alors que c’est une évidence, et que sans de tels arrangements "commerciaux", les européens n’auraient pu se fournir en esclaves.
Il faut également rappeler qu’aux Antilles, les esclaves affranchis recevaient souvent des terres qu’il fallait cultiver, et ces affranchis avaient donc recours... à l’esclavage. Eh oui, c’est comme ça !
Alors, cessez de cracher sur la France qui, malgré de tels avatars historiques, a apporté énormément aux peuples qu’elle a colonisés, et pour s’en convaincre, il suffit de faire une comparaison avec la triste situation des états indépendants.
A quoi bon, donc, passer votre temps à fustiger votre pays, et à ressasser un passé qui n’a rien de honteux ; l’époque était ainsi, c’est tout.
pour finir, si l’on reconnaît que l’esclavage était un crime contre l’humanité, pourquoi ne pas le faire pour l’anthropophagie à laquelle s’adonnaient les canaques il y cent ans, voire moins ? Cessez d’être sectaires et obnubilés par un idéal desuet. Regardez plutôt les bienfaits de la présence française, avec un toit, à manger, l’éducation, les soins pour chacun, quelle que soit sa couleur... Et n’oubliez pas que la pauvreté n’est pas l’apanage des noirs, et que tous les "colons" ne vivent pas dans l’opulence.
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