Centenaire Cesaire
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Conférence-débat et écoute publique du Livre-CD PARIS-TANANARIVE
Lecture du poème d’Aimé Césaire « Tombeau de Paul Eluard »
Discours de bienvenue
Ecoute de l’émission Un Temps de Pauchon « Les Pygmées »
Echange avec la salle :
« Le rôle de la Francophonie »
Ecoute de l’émission Un Temps de Pauchon « Les marionnettes »
Echange avec la salle :
« La culture pour tous »
Lecture du poème de Victor Hugo « Fonction du poète »
Echange avec la salle :
« La place de l’art dans le développement des pays du Sud »
Clôture des débats au son de « Miss Maggie » de Renaud
Nombre de place limité : confirmez obligatoirement votre présence avant le 20 juin 2013
Contact : Haja Rasolonjatovo ( 06 95 69 82 45 ) - haja.rasolon@operationmadagascar.com.
Présentation des intervenants
Hervé Pauchon
Comédien et homme de radio, lauréat des enfants d’Inter, Hervé Pauchon signe ses premiers reportages à France Inter dans « Là-bas si j’y suis ». C’est ensuite « Ça crée des liens », « Zinzin », « Le grand polochon », « La bande à Bonnaud ». Parallèlement, on l’a retrouvé au cinéma dans le « Miraculé »
de Mocky, « Cyrano » de Rappeneau, « Le couperet » de Costa-Gavras, sur scène dans « Zazou » de Savary entre autres. Il a tourné sous la réalisation
de Radu Mihaileanu « Le concert » avec Mélanie Laurent, Miou Miou et François Berléand. En 2012, Hervé Pauchon reçoit le Grand Prix des Radios
Francophones Publiques pour son émission « Un Temps de Pauchon ».
Christian Tortel
Journaliste et chroniqueur pour le journal télévisé de France Ô et le site culturel Culterebox (www.francetv.fr/culturebox), Christian Tortel est un
amateur invétéré de littératures éparses et ultrapériphériques, un amateur éclairé de littératures de l’étonnement. Loin des sentiers battus, sur son
blog « Papalagui » (papalagi.blog.lemonde.fr), Christian Tortel pratique un devisement du monde à l’inverse des paparazzis.
Claude Aufaure
Metteur en scène et comédien, Claude Aufaure se forme au cours de Tania Balachova, où il enseigne pendant 15 ans. Il travaille avec de nombreux
metteurs en scène comme Antoine Vitez, Patrice Chéreau, Roger Blin, Jorge Lavelli, Jean-Marie Serreau, Georges Wilson, Jean-Michel Ribes, Jean
Gillibert ou Jacques Mauclair. Il partage la scène avec Laurent Terzieff pendant quarante ans, notamment dans « Une heure avec Rainer Maria Rilke »
(d’après Rainer Maria Rilke), « Milosz » (d’après Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz,), « Hughie » (d’Eugène O’Neill), « Moi Bertold Brecht » (de Bertold
Brecht), « L’Habilleur » (de Ronald Harwood, Molière du meilleur spectacle en 2010). Il met en scène « Félix » de Robert Walser avec Jean-Quentin
Châtelain, « Madame Béate et son fils » d’après Arthur Schnitzler, « Ce père que j’aimais malgré tout » de Franck Ribault, « Esquisses viennoises » de
Peter Altenberg... En octobre 2012, il crée « Mes prix littéraires » de Thomas Bernhard avec Olivier Martinaud au Théâtre de la Loge. Jusqu’au 13
juillet 2013, Claude Aufaure sera sur les planches du Théâtre Montparnasse à Paris, où il interprète « L’importance d’être sérieux » d’Oscar Wilde, une
pièce mise en scène par Gilbert Désveaux., unanimement saluée par la critique.
Philippe Lejour
Formé à la Royal Academy of Dramatic Art de Londres, 2ème Prix Classique et Moderne du Conservatoire d’Art Dramatique de Paris, diseur subtil des
fables et contes de La Fontaine ( « Les Femmes et le Secret » ), Philippe Lejour s’est fait remarquer par le superbe spectacle qu’il a donné au Théâtre
des Petits Mathurins à Paris en 1995 (à l’occasion de la célébration du tricentenaire de la mort du fabuliste). Promoteur également de l’oeuvre de
Michaux (« Contre ! » et « Nuit de noces »), il prend également plaisir à dire des poèmes de Paule Domenech (« Le pouvoir des roses ») et de Philippe
Martineau (« Homme et dans La garde du secret »). Deux enregistrements de fables et contes dits par Philippe Lejour ont été edités et sont
disponibles, entre autres, à la librairie Livraphone (www.livraphone.fr) : « L’art de la fable » (Editions Sous la lime, Collection du Club des Poètes) et
« Contes et fables d’actualité » (Livraphone, Vox Libri, 1995).
Daniel Repoux
Daniel Repoux est le Directeur des Editions Sous la Lime, créées en 1990, avec pour principale activité la réalisation de CD essentiellement consacrés
à la poésie et, dans une moindre mesure, aux nouvelles, contes et petits romans. Son fonctionnement s’apparente donc à celui d’une petite maison d’éditions sonores qui bénéficie depuis 2007 d’une distribution assurée par la société Belles Lettres. Cela lui permet désormais l’accès à l’ensemble du
réseau des libraires et rayons littérature des grandes enseignes. Son catalogue est très éclectique, allant des lais de Marie de France à la poésie
féminine haïtienne, en passant par des textes de Théophile Gautier, des contes de Philippe Soupault, ou encore des poèmes de l’écrivain américain Bob
Kaufman. Sous la Lime organise ou participe aussi ponctuellement à des manifestations autour du Printemps des Poètes et du Marché de la Poésie. En
2013, les Editions Sous la Lime publient le livre-CD « Paris-Tananarive » en partenariat avec l’association Opération Madagascar.
Gilbert Trompas
Depuis plus d’un quart de siècle, Gilbert Trompas sillonne l’univers du livre (Hachette, Nathan, Casteilla, La Sept télévision, De Vecchi). Il participe aux
cotés de Marie Cardinal, Jacques Bens, François Coupry et François Caradec à la création du Syndicat des écrivains de langue française et cofonde le
Collectif Renvoyons la Censure avec Yves Frémion. Auteur, lauréat du prix de l’Académie internationale de Lutèce, il a enseigné en école de journalisme.
Membre de jurys littéraires, notamment du Collège électoral de la Commission de la communication de l’Unesco, Président de Communication &
Liberté, (ex Fondation pour la Liberté de la Presse), Gilbert Trompas a été l’artisan des manifestations pour la libération des journalistes français otages
à l’étranger. Formateur aux métiers du livre, ancien Administrateur du Centre régional du Livre et de la lecture de la région Centre, coauteur du livre
blanc sur l’édition indépendante, il est nommé « Expert judiciaire en matière d’édition » par la Cour d’appel du tribunal d’Orléans. Aujourd’hui, Gilbert
trompas préside aux destinées de Corsaire Editions (incluant les éditions Regain de lecture, Pavillon noir et Paradigme). Tout en continuant de nourrir
sa passion pour les chants de marin, il est aussi Président de Text’OCentre, Association professionnelle indépendante des Éditeurs de la région Centre.
Dominique Houdart
Producteur pour la télévision et metteur en scène pour le théâtre depuis 1963, Dominique Houdart dirige la Compagnie « Houdart Heuclin » qu’il crée
en 1964. Il affectionne et promeut le jeu avec masque et maquillage. Prix du public au Festival d’Arras 1967, il dirige le Théâtre du Manitout à Paris de
1976 à 1977. De 1977 à 1991, sa Compagnie est implantée à Epinal dans les Vosges. Elle y anime le Lavoir-Théâtre et poursuit une mission de
création, animation scolaire, diffusion, avec pour axe de la recherche le « Théâtre de Figure » et l’expression vocale. La Compagnie tourne en France et
à l’étranger (Amérique latine, Extrême-Orient, Afrique, Australie, Europe, Moyen-Orient…). De 1984 à 1991, Dominique Houdart met son énergie au
service du Festival de Colportage (tous les ans au mois de juin dans les rues d’Epinal), il s’agit d’n des premiers festivals de théâtre de rue en France. De
1994 à 1995, il est Directeur artistique du Marché Rabelais à Chinon, puis de 1995 à 1996, il est Conseiller artistique pour les animations de plein air
au Jardin d’Acclimatation à Paris. Dominique Houdart, infatigable, continue de partager sa passion pour la création de spectacles de rue, d’animations
de quartier, notamment avec le personnage de « Padox Résidence » (dans des quartiers défavorisés de Saint-Nazaire, Choisy-le Roi, Créteil, Trappes,
Saint-Cyr l’Ecole, Le Mans, Conflans-Sainte Honorine, Melun Sénart, le Havre…). Responsable de la formation des Conférencières du Musée des Arts et
Traditions Populaires dans le domaine de la marionnette (1995 à 2000), il entreprend la création de spectacles de rue avec les habitants du quartier
de la Houillères au festival de Charleville-Mézières (présenté en septembre 2000). Aujourd’hui, il continue de tourner avec sa Compagnie et anime des
stages de formation au théâtre de rue à l’Institut International de la Marionnette de Charleville-mézières.
Jeanne Heuclin
Jeanne Heuclin mène depuis de nombreuses années dans la Compagnie Houdart Heuclin une recherche sur les relations de la voix et de la
marionnette. Outre les spectacles dans lesquels elle occupe la position de récitante, de vocaliste, elle anime des stages, et a écrit un texte à jouer sur ce sujet. Elle y aborde les divers comportements du récitant dans le théâtre de marionnette, évoque le manipulateur vocaliste et le récitant à distance,
explore, en une sorte de spéléologie du corps, l’origine, les textures du son de la voix humaine, leurs possibles réponses aux propositions de la matière
marionnettique. Programme marathon spectacle énoncé et accompli en public pour tout partager avec lui. Jeanne Heuclin a su trouver les mots pour
décrire l’unicité de sont travail : « l’inspiration est le moment de tous les possibles, l’expiration retourne au noyau originel, fécondé d’autant mieux que
l’inspiration l’aura porté loin ».
Olivier Courtemanche
Quand les coups d’Etat ne le condamnent pas au chômage technique, Olivier Courtemanche exerce le métier de guide accompagnateur, non pas aux
environs de Cour-Cheverny où il réside parfois mais en Centrafrique. Olivier a organisé de nombreux séjours chez les Pygmées de Centrafrique depuis
1992. Lors d’un voyage au cours duquel il accompagnait six touristes, une équipe de France 2 s’est jointe à lui : le reportage « Un monde Pygmée » qui
s’en est suivi a été diffusé le 19 juillet 2012 dans l’émission « Envoyé spécial ». Ce type de tourisme dit « équitable et solidaire » (ou ethnotourisme), se
veut très respectueux des populations rencontrées. Une partie du prix payé par les touristes (6 %) est affecté à l’amélioration des conditions de vie des
autoctones (construction d’écoles, de puits, de fournitures...). Les touristes sont avertis que les conditions de leur voyage peuvent être physiquement
éprouvantes : il faut d’abord naviguer 200 km vers le sud de la Centrafrique avant d’apercevoir un pygmée, puis entrer dans une forêt chaude et
humide (90 % d’hygrométrie). Olivier Courtemanche tente depuis longtemps de faire aboutir son projet de création d’une réserve forestière en Lobaye,
un projet qui reste bon gré malgré au « point mort », le guide accompagnateur explique cet état de fait par un mot bien connu : « Françafrique »…
James Carlès
Originaire du Cameroun, ingénieur agronome de formation avant de devenir danseur, chorégraphe, chercheur et conférencier, James Carlès Nganou a
principalement été formé auprès des plus grands noms de la danse moderne internationale à New York et à Londres : Alvin Ailey DC (Modern dance),
Dance Space NY (Simonson jazz), Limon Institute ainsi qu’au London Contemporary Dance Centre (Modern and Contemporary dance). De par sa
formation initiale dans les danses d’Afrique, James Carlès bénéficie de diverses influences qui lui ont permis de mettre en place une réflexion et un
travail gestuel singulier, né d’une confrontation à la fois des techniques de danse et des pensées occidentales et africaines. En 1998, il inaugure à
Toulouse le centre international de danse qui porte son nom, et fonde la Compagnie James Carlès qui développe une approche chorégraphique
singulière basée sur une nouvelle conception du temps et de l’espace, à partir des matériaux provenant du vaste territoire des « danses noires ». A ce
jour, le répertoire de la Compagnie James Carlès est riche de plus d’une cinquantaine de pièces de sa propre création et d’auteurs comme Katherine
Dunham, Pearl Primus, Talley Beatty, Asada Dafora, Rick Odums, Wayne Barbaste, Geraldine Armstrong, Vandetta Mathea, Walter Nicks... James
Carlès est également créateur et directeur artistique du festival « Danses et Continents Noirs » et est l’un des co-créateurs du réseau international de
l’African Diaspora Performance Consortium. Avec son projet de recherche « Reconstruction, conservation et restitution d’oeuvres patrimoniales
consacrés aux expressions chorégraphiques issues de la diaspora africaine », James Carlès a su tisser sur le plan national comme international des
partenariats solides avec des structures culturelles, pédagogiques, de recherches, des réseaux universitaires, des structures de médiation culturelle,
des institutions telles que le « Centre National de la Danse et les tutelles ». En mai 2014, la Compagnie James Carlès se produira au CND à Paris. Les
créations et études chorégraphiques de James Carlès sont disponibles sur Internet (compagniejamescarles.com/fr/jamesc/sonoeuvre).
Document téléchargeable ici :
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